Dictons de Pâques et météo : est-ce que ça colle ?
Au printemps, à mesure que la neige disparaît, les dictons refont surface ; « Après l’hiver, vient le printemps », « En avril, ne te découvre pas d’un fil », « L’hirondelle ne fait pas le printemps », et j’en passe !
Pâques aussi a son mot à dire et ses dictons donnent parfois raison, ou non, aux prévisions météo qui y sont rattachées !
Beau Vendredi saint, beau dimanche
Alors s’il fait beau le Vendredi saint, fera-t-il beau à Pâques ? Pas nécessairement ! En 20 ans, nous avons constaté que le beau temps le jour du Vendredi saint est survenu à onze reprises, suivi de quatre beaux dimanches de Pâques. Et à l’inverse, le dimanche pascal a été agrémenté de beau temps neuf fois tandis que le Vendredi saint en a eu droit à quatre. Mais, mais, mais ! Avoir le combo « beau temps » lors des deux événements est survenu en 2010, 2011, 2014 et 2018. Pas pire quand même !
Noël vert = Pâques blanc
Si à Noël nous avons les deux pieds sur le gazon, l’hiver aura sa revanche à Pâques. (…) Vraiment ? Avant 2018, Montréal a connu des Noëls verts à quinze reprises et Pâques était tout de blanc vêtu à trois reprises. Et cette année ? Pâques aura à ses pieds des bottes ou des souliers ?
Pâques tard, printemps tardif
On dit que Pâques est tard lorsqu’il est célébré après le 15 avril. Cette année, la date est le 21 ! Avec les nombreuses tempêtes qui s’abattent sur le Québec depuis le début du mois, il semblerait que le printemps tarde à s’installer pour de bon. Mais alors, quand Pâques est tôt, le printemps l’est-il aussi ? Dans un cas comme dans l’autre, on parle d’un match nul. Le dicton ne tient pas la route, mais il est joli à énoncer ! En terminant, voici un fait intéressant ! Le dimanche de Pâques le plus hâtif était un 22 mars en 1818. Cela se produira à nouveau seulement en 2285. Patience ! Et le dimanche de Pâques le plus tardif était un 25 avril en 1943. La prochaine fois, ce sera en 2038 !
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