Le Québec va franchir une étape importante vers le printemps
C’est un moment qui aura de quoi mettre le sourire aux lèvres : le printemps solaire commencera dès cette semaine sur le Québec. Explication.
Oui, il reste encore plusieurs semaines à l’hiver. Cependant, le Québec s’apprête à franchir une nouvelle étape le 5 février prochain et celle-ci marquera un tournant majeur dans la saison froide : ce sera le début du printemps solaire.
Un pas de plus vers l’été
Une saison solaire est sensiblement de la même durée qu’une saison régulière. Toutefois, elle débute plus tôt et sert essentiellement à diviser en quatre parties distinctes l’intensité du rayonnement.
Celle que le Québec entamera sous peu procure une ascension remarquable non seulement de la durée du jour, mais également de la puissance des rayons du soleil entre le 5 février et le 5 mai : le positionnement de l’astre dans le ciel fera d’ailleurs en sorte de nous réchauffer plus facilement lorsqu’on se trouvera à l’extérieur.
Bon à savoir : l’hiver solaire s’étale du 6 novembre au 4 février, lorsque la durée du jour offre un ensoleillement de moins de dix heures. Il s'agit des trois mois les plus sombres de l'année.
Février n’est pas si mal finalement
Pour ceux et celles qui n’aiment pas l’hiver, février peut s’avérer un mois difficile : les températures froides et le manque de soleil des derniers mois y sont généralement pour beaucoup. Or, il faut se rappeler qu’en février, la durée du jour augmente considérablement, à raison d’environ 3 minutes quotidiennement.
En tout, ce sont 80 minutes d’ensoleillement supplémentaires qu’offre la fin du mois par rapport au début. Notons également que l’énergie solaire disponible croît de jour en jour durant les derniers milles de l’hiver. Un peu comme une lampe de poche, lorsque le soleil nous éclaire de façon plus directe, la présence de ses rayons se fait sentir plus intensément.
« La présence accrue du soleil met la table au printemps dans l'hémisphère Nord, c'est ce qui met en branle la remontée progressive des températures », explique Kevin Cloutier, météorologue.
