Tempête de neige généralisée : le Québec attendra la deuxième longtemps
La signature de l'hiver 2021 au Québec ne fait pas que des heureux. La neige manque cruellement à l'appel et les tempêtes se font rares. Il s'agit d'une situation plutôt exceptionnelle, mais pas sans précédent.
En bref :
La neige manque à l'appel au Québec ;
Bordées généralisées rares et ponctuelles ;
L'énergie se trouve au sud de la frontière.
La signature de l'hiver 2021
Si vous avez l'impression qu'il neige peu au Québec, vous avez bien raison. C'est la signature de notre hiver 2021. Après une petite bordée du jour de l'An pour certains secteurs du sud du Québec, il a fallu attendre jusqu'au 16 janvier avant de recevoir une bonne chute de neige généralisée.
Déjà vu
Au fil des ans, notons que l'écart moyen entre deux bordées au Québec est de cinq à sept jours. Évidemment, lorsque les tempêtes font le grand écart, il peut s'écouler une vingtaine de jours entre deux épisodes neigeux.
Le très grand écart
Dans un passé récent, retenons l'hiver 2010 comme exemple d'une situation exceptionnelle. De fait, il y a eu deux périodes prolongées sans bordée lors de la même année. Deux disettes de 26 et 28 jours ont marqué cette saison froide. Cette année-là, il était tombé seulement quatre centimètres en mars alors que la normale est de 35 cm pour Montréal. Il s'agit d'un phénomène rare qui pourrait se reproduire en 2021.
Conditions défavorables
Le phénomène que l'on observe à l'heure actuelle empêche les systèmes de remonter en direction du Québec. Dans les scénarios les plus optimistes, ces perturbations effleurent les secteurs de l'est en laissant quelques centimètres de neige. Pour une bordée généralisée, il faudra nécessairement patienter jusqu'en février.
L'énergie au sud
Avec le froid qui règne en ce moment à nos latitudes, l'essentiel de l'énergie atmosphérique se trouve au sud de la frontière. Nos voisins de la Nouvelle-Angleterre auront droit à de bonnes quantités de neige d'ici la fin du mois. Tandis que les zones perturbées passaient au nord du Québec au début de l'hiver, elles empruntent dorénavant une trajectoire nettement plus au sud.
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