Une ville connait la plus grande amplitude de ressentis !

Entre les descentes du vortex polaire ou encore les remontées d’humidité à répétition, on ne manque pas d’extrêmes au Québec et au Canada en général ! On parle d’une différence de plus de 90 aux ressentis entre les saisons marquées par des extrêmes cette année.

Être météorologue au Québec n’est pas de tout repos. Cette belle province a un caractère bien marqué d’une saison à l’autre. Alors que nous sommes dans la plus chaude de l’année avec plusieurs journées aux allures tropicales, gorgées d’humidité venant du golfe du Mexique, il y a à peine huit mois de cela, c’était le vortex polaire qui s’emparait du Québec. Vous êtes-vous déjà demandé à quel point la différence peut être immense entre les ressentis lors de la saison la plus chaude et ceux de la plus froide ?

La ville qui a connu le plus grand écart de température depuis janvier est le Saguenay ! On parle d’une différence de sensation de 91 entre janvier et juillet. Alors que la ville vient de battre son record d’humidex avec un ressenti de 46, le refroidissement éolien était descendu jusqu’à -45. C’est aussi la ville qui a connu le plus grand extrême au Canada avec Saskatoon et Winnipeg qui ont connu des ressentis de -52 et 39 cette année.

ressentis

C’est en Abitibi et à Chibougamau que l’on retrouve un des refroidissements éoliens les plus froids au Québec depuis le début de l’année avec -51, mais cet été l’humidex est monté respectivement à 36 et 33. C’est donc une différence de 87 pour Val-d’Or et 84 à Chibougamau.

À Montréal, l’humidex a dépassé une fois de plus les 40 cet été, avec un maximum de 43 au mois de juillet, soit une différence de 79 avec son refroidissement éolien le plus froid qui était de -36 ! Le record de refroidissement éolien pour la grande métropole est de -49 en 1976. Cette même année, l’humidex était monté à 38 !

Mais du côté d’Ottawa ou encore de Toronto, la différence a été plus grande qu’à Montréal cette année avec respectivement des écarts de sensation de 85 et 82.

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Cependant à l’ouest des Rocheuses, en Colombie-Britannique, les extrêmes sont beaucoup moins impressionnants puisque le climat y est moins rude. À Vancouver par exemple, la différence n’a été que de 46, avec -14 cet hiver et 32 cet été au ressenti.

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minnesota

D’après le Dr Brian Brettschneider, climatologue en Alaska, c’est au Minnesota que la différence entre l’humidex et le refroidissement éolien a été la plus considérable. On parle d’une différence de 100 puisque l’humidex est monté jusqu’à 51 et le refroidissement éolien a atteint -49 !